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“C’est ça, la vie d’un VRP : on a le confort du salariat et on mène notre barque comme un chef d’entreprise”

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Concrètement : à quoi ressemble le quotidien d’un salarié VRP ? Comment organise-t-il ses journées ? Quelle relation entretient-il avec son employeur ? VRP-info consacre une série de témoignages au quotidien de la profession. Le premier vous invite à plonger dans le quotidien de Laetitia Grange, 36 ans, du Groupe Le Petit Futé.

Des journées aussi variées que rythmées !

Un rendez-vous avec la directrice marketing d’une concession automobile, une réunion avec la dircom de la ville de Lyon, un contrat à signer avec une pizzeria du centre-ville puis un déjeuner avec les auteurs d’un prochain guide à paraître. A l’image de ses interlocuteurs, les journées de Lætitia Grange, 36 ans, se suivent mais ne se ressemblent pas. Un jour au bureau, puis l’autre à son domicile, le lendemain elle arpente les ruelles escarpées de la colline de Fourvière, puis poursuit sur l’autoroute pour un rapide aller-retour à Bourg-en-Bresse…


Son quotidien aurait très bien pu être celui de la journaliste qu’elle avait envisagé de devenir au lendemain de ses études. Il est en réalité́ celui d’une responsable d’édition du groupe Petit Futé, dont les célèbres guides touristiques distillent bons plans et bonnes adresses, partout dans le monde. Le Groupe est aujourd’hui éditeur n°1 en Europe avec plus de 700 titres et des millions d’adresses dans l’univers de la consommation, des loisirs et du tourisme.

À l’heure à la sortie de l’école

« Je démarche les adresses sélectionnées par les auteurs pour valoriser leur présence dans nos guides, sur notre site Internet et via la téléphonie mobile », précise-t-elle. Lætitia négocie également la réalisation de guides sur mesure pour des collectivités souhaitant valoriser leur territoire. Elle en assure à la fois le lancement et la promotion. Sur sa fiche de paie figure la mention VRP. Sa rémunération est en effet calculée en fonction des ventes d’espaces publicitaires et du chiffre d’affaires généré́ par chaque guide. Pour compléter son salaire de base, elle doit atteindre les objectifs mensuels et annuels fixés par la direction parisienne. « Quand j’ai commencé́, il y a 11 ans, il a fallu du temps et beaucoup d’énergie pour construire mon réseau », se souvient-elle. « Cet investissement de départ m’a permis d’arriver à une situation assez confortable. Je me sens bien aujourd’hui là où je suis et je continue à progresser. »


Des heures, Lætitia continue à en faire, mais selon sa propre organisation puisqu’elle gère ses projets en totale autonomie et ne rend de comptes à son employeur que sur ses résultats. Une liberté́ précieuse pour une jeune maman de deux enfants de trois et cinq ans. « Hier par exemple, j’étais à la sortie de l’école, mais je me suis remise devant mon écran un peu plus tard. C’est ça, la vie d’un VRP : on a le confort du salariat et on mène notre barque comme un chef d’entreprise. » Voilà ce que le métier de VRP a offert à Lætitia : un équilibre.


Cet article est extrait du Guide du nouveau VRP réalisé par le magazine Liaisons Sociales

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