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Teddy Sassiat, VRP chez ETDO, partage son quotidien de commercial de terrain

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Dans cette interview, Teddy Sassiat partage son quotidien de commercial de terrain et la passion de son métier. Le statut de VRP lui apporte la liberté et une rémunération à la performance motivante dans la durée. C’est là une solution gagnant-gagnant, rentable pour lui et pour son employeur.

« Je fabrique moi-même mon salaire. En 10 ans, j’ai progressé de 30 %. Si j’avais continué dans la menuiserie, je serais sans doute encore au Smic »

 

Quel a été votre parcours avant de devenir VRP ?

Je suis titulaire d’un BTS. Avant d’entrer chez ETDO – Forges de la Loire, j’ai exercé plusieurs métiers. J’ai notamment été menuisier dans une grande entreprise et formateur en CFA (Centre de Formation des Apprentis). Devenir VRP est un choix que j’ai fait il y a dix ans et je ne le regrette pas.

Que vous apporte ce statut ?

Je fabrique moi-même mon salaire. En 10 ans, j’ai progressé de 30 %. Si j’avais continué dans la menuiserie, je serais sans doute encore au Smic.

Le cliché du Voyageur Représentant et Placier (VRP) sur les routes toute l’année est un préjugé qui a la vie dure. Quelle est la réalité du métier ?

Quand on vend de l’outillage à des professionnels de la menuiserie, le plus souvent des artisans, il vaut mieux se présenter chez les clients tôt le matin, avant le départ sur les chantiers, ou en fin de journée. Ce qui implique en effet des amplitudes horaires importantes et quelque 300 kilomètres abattus chaque jour. 60 heures par semaine, c’est un sacrifice, bien sûr, mais c’est le prix de la liberté.

« 60 heures par semaine, c’est un sacrifice, bien sûr,
mais c’est le prix de la liberté. »

 

Commercial de terrain : comment vivez-vous cette liberté à titre personnel ?

Je tiens à consacrer du temps à mes deux enfants le week-end et pendant les vacances. Le reste du temps, je sillonne les routes de Bourgogne au volant de ma voiture de fonction, qui est aussi un peu mon bureau. Je suis toujours en mouvement, je m’organise comme je l’entends et je suis chez moi presque tous les soirs.

Exercer le métier de VRP suppose d’avoir l’esprit entrepreneurial…

Je suis fils de commerçants. Je me sens beaucoup plus à l’aise dans mon statut de VRP, même au rythme de 10 à 20 visites par jour.

« Je m’organise comme je l’entends
et je suis chez moi presque tous les soirs  »

 

Teddy Sassiat, 36 ans, VRP à ETDO


Commercial de terrain : le regard de l’entreprise

Recrutement : « Être prêt à investir dans la durée »


« ETDO recherche des gens plutôt jeunes, qui ont l’énergie et l’envie et qui n’ont pas peur d’investir dans la durée pour s’épanouir professionnellement, socialement et financièrement », indique Frédéric Jaunin, directeur commercial d’ETDO qui gère une force de vente de 27 VRP, soit la moitié des effectifs de la société.

« Des jeunes qui n’ont pas peur d’investir dans la durée pour s’épanouir professionnellement, socialement et financièrement. »


L’entreprise vise en priorité des profils techniques avec une appétence pour la vente, adaptés à sa cible de clientèle. ETDO leur apporte la formation nécessaire dans ce domaine.
« Ces candidats existent mais ils sont invisibles et ne connaissent pas le métier de VRP. Il faut aller les chercher et, d’une certaine manière, les détourner de leur parcours naturel ».
À l’embauche, le verdict est rapide. Ceux qui n’ont pas la fibre abandonnent très vite. Ceux qui ont le profil ne craignent pas de s’engager dans la durée. Cela est, de loin, le plus rentable pour eux comme pour leur employeur.

« À l’embauche, le verdict est rapide. Ceux qui ont le profil ne craignent pas de s’engager dans la durée »


Frédéric Jaunin, directeur commercial d’ETDO

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