Pour aller plus loin

[Témoignage reconversion] : Et si le statut VRP était fait pour vous ?

Statut

En quête de sens, les Français sont nombreux à vouloir réinventer leur vie professionnelle. Autonomie, responsabilité et liberté sont les principaux besoins qu’ils ont besoin de combler. Ancien menuisier devenu VRP, Gregory Rock témoigne.

Pour aller plus loin

Recherche de sens, besoin de se libérer d’une vie de bureau ou de gagner en autonomie professionnelle, la crise du Covid a réveillé un vent de changement chez les Français. Si outre-Atlantique on parle souvent de « Grande démission », ce phénomène pourrait prendre de l’ampleur dans l’hexagone : une étude menée par l’IFOP en juin dernier souligne que la plupart des Français ont envie de changer de métier et 87 % d’entre eux pourraient être amenés à franchir le pas. À ce titre, 36 % d’entre eux auraient déjà entrepris un nouveau projet professionnel. « Après quatorze ans dans la même société en tant que menuisier, j’ai réussi à évoluer jusqu’à travailler sur d’importants chantiers avec des architectes, mais j’étais arrivé à un point où je ne pouvais pas faire ce que je voulais », raconte Gregory Rock, VRP pour le groupe EDTO – FORGES DE LA LOIRE qui commercialise des outils de coupe industriels. Et d’ajouter : « quand j’ai vu une annonce pour devenir VRP, j’ai été immédiatement séduit par la possibilité de gagner en autonomie et de participer à la conception des produits avec le client ».

Un changement de vie rythmée par le goût de la liberté

Gregory Rock préfère balayer les idées reçues : « Au début, j’ai dû digérer beaucoup d’informations, notamment sur le mode de rémunération du statut. La société m’a demandé de combien j’avais besoin pour vivre et m’a assuré de couvrir mes besoins les trois premiers mois. J’ai finalement dépassé mes objectifs sur cette période ». Grégory Rock organise ses journées comme il le souhaite en toute liberté, et couvre 3 départements. « Je fais chaque jour près de 400 kilomètres et je rencontre 7 à 8 clients. C’est un travail épanouissant, car j’aide le client à concevoir, avec notre bureau d’étude, des outils qui lui permettent de gagner du temps ». Une polyvalence singulière qui répond également à ses besoins intellectuels. Le commercial a par ailleurs doublé ses revenus par rapport à son précédent emploi en augmentant son temps de travail de huit à cinq heures par semaine.

Le goût des responsabilités et un travail d’équipe

Le quotidien des VRP est rempli de responsabilités : envers les clients et son (ou ses) employeurs. Il doit notamment s’assurer du bon déroulement démarches commerciales : « je dois souvent travailler sur les devis le soir après une journée de travail. C’est impliquant et passionnant, car les projets doivent répondre aux besoins des clients. On a leur argent en main et ils comptent sur nous », souligne Gregory Rock. « Heureusement, je suis épaulé par le bureau d’étude qui répond à mes questions. Je suis également régulièrement en contact avec les 27 autres VRP du groupe. Nous nous entraidons sur les questions techniques, car nous n’avons pas la science infuse ». Il n’en reste pas moins qu’il faille garder les pieds sur terre : « Comme tout métier de vente, il ne faut pas partir la fleur au fusil. Mes proches m’ont avoué plus tard qu’ils avaient eu peur pour moi quand je me suis reconverti. Aussi, il faut parfois ne pas trop faire confiance aux clients : certains souhaitent juste avoir notre expertise puis demandent à la concurrence d’exécuter nos plans », conclut-il.


Donnez-nous votre avis sur le site en moins d’1min !
Oui Non