Pour aller plus loin

VRP : libérez-vous des clichés

Statut

L’image du métier de VRP est pour le plus grand nombre trop poussiéreuse, si bien que le nom de cette profession a été réapproprié par la presse pour désigner, souvent péjorativement, les porte-paroles de certaines entreprises ou de certains projets. Ainsi peut-on entendre que « tel membre du gouvernement est VRP de ceci, ou de cela… ».

Pour aller plus loin

Inutile de tourner autour du pot : les VRP subissent de nombreux clichés. Métier d’hommes, métier de vieux, de beaux parleurs, d’individualistes, de loups solitaires, voire de personnes intéressées uniquement par l’argent et vendeurs de tapis, de nombreuses incompréhensions entourent la réalité du quotidien des commerciaux.

Il est temps de les déconstruire.

Clichés sur les vrp : un métier jeune et toujours plus féminin.

Certains imaginent encore les VRP sacoche en cuir à la main, portant la cravate avec un crâne dégarni, une chemise rayée et des cheveux blancs. Il n’en est rien. La moitié des VRP a moins de 40 ans et plus d’un tiers d’entre eux sont des femmes. Certes, les grandes heures de cette profession ont témoigné d’une réalité plus âgée et masculine, mais comme bien d’autres, ce métier a évolué avec son temps et les besoins des entreprises qui sont, elles, toujours plus tournées vers l’innovation. Enfin, de nombreux secteurs, historiquement plus féminins et jusque-là moins ouverts à ce statut professionnel, embauchent des VRP, qu’il s’agisse de la mode ou de la beauté.

Un métier tourné vers les autres

Dire que les VRP sont solitaires et individualistes est un raccourci malaisé : il est juste qu’ils passent de nombreuses heures sur la route, mais le rôle du VRP est d’assurer le lien entre son ou ses employeur(s) et les clients et/ou prospects de ces derniers. D’ailleurs, certains VRP sont capables de réaliser une dizaine de rendez-vous avec des personnes différentes chaque jour, dont les besoins varient. Leur succès dépend donc de leur capacité à écouter les autres et appréhender leurs attentes, et d’aider les équipes dans leur société à y répondre. Et s’ils sont très autonomes et seuls dans leurs déplacements, ils sont en permanence en contact avec leur(s) employeur(s) et les autres collaborateurs qu’il s’agisse des avant-ventes, du service après-vente, des bureaux d’études, etc. Ainsi, 90 % des VRP se sentent intégrés dans leur entreprise. Quant à leur solitude apparente : 84 % d’entre eux dorment chaque soir à leur domicile.

Clichés sur les vrp : un rapport sain à l’argent

Pour certains, les VRP sont vus comme des « vendeurs de tapis » prêts à tout faire pour l’argent. Un cliché qui touche d’ailleurs l’ensemble des professions commerciales. Il ne faut pas oublier que la rémunération d’un VRP dépend de sa performance, et donc, de la qualité de son travail. Or, le principal outil de vente d’un VRP est sa réputation : un commercial n’a aucun intérêt à se mettre dans une position délicate ou à franchir certaines limites pour conclure une opération. Dans un secteur et dans une zone géographique spécifique, tout se sait très vite, et quelqu’un ayant des pratiques malintentionnées se retrouverait vite marginalisé.


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