En tant qu’employeur, vos ressources sont limitées. Il en existe pourtant de nombreuses en mesure de ramener de la lumière dans l’énergie de vos équipes.
1) Se former pour détecter les risques
Quand on ne voit pas ses équipes au quotidien, il est difficile de percevoir l’état de santé de ses équipes de VRP. Le plus souvent contactés au téléphone pendant qu’ils sont sur la route, les VRP restent des employés comme des autres pouvant être exposés aux risques psychosociaux. Problèmes de mémoire, perte de confiance en soi, surinvestissement, etc. sont autant de signes qui doivent vous alerter. Il en est de même avec certains signaux physiques comme les problèmes de dos, la perte ou la prise de poids, etc. Se former aux risques psychosociaux ou avoir un référent en la matière est le premier pas vers la préservation de la santé mentale des équipes.
2) Maintenir le contact physique
Parfois, de simples temps de parole suffisent à améliorer les choses et combattre les conséquences de la solitude des VRP. Les inviter plusieurs fois par mois à des échanges informels avec leurs collègues ou avec leur manager pour les écouter peut parfois aider à libérer la pression.
Déjeuners ou petits-déjeuners, les possibilités sont nombreuses pour aider à maintenir un lien social. La recette gagnante : en tant qu’employeur, il est important de montrer l’exemple et de partager soi-même ses ressentis pour encourager les autres à le faire. Il conviendra si nécessaire d’adapter les missions temporairement aux profils détectés comme fragiles.
3) Les aider à aménager un bon équilibre de vie
Parce qu’ils sont rémunérés à la commission et n’ont pas de limites dans leur temps de travail, vos VRP pourront avoir tendance à trop en faire, quitte à sacrifier leur temps de repos ou leur vie de famille. N’oubliez pas de leur rappeler que le temps de travail n’est pas proportionnel à la productivité et qu’un bon équilibre de vie est profitable à tous.
4) Parler du dispositif Mon Psy
Si l’accès aux psychologues est historiquement non remboursé, la crise sanitaire a changé la donne : le dispositif Mon Psy, disponible depuis avril 2022, permet le remboursement de 8 séances par an. Les honoraires sont à 30 € par séance (40 € pour l’entretien d’évaluation de la première séance) et ne peuvent faire l’objet d’un dépassement. Ils sont remboursés à 60 % par l’Assurance maladie, le solde étant pris en charge par l’assurance complémentaire.
5) Opter pour l’accompagnement de Malakoff Humanis
En 2022, Malakoff Humanis a décidé de prolonger son dispositif de remboursement de quatre consultations psychologiques. En 2021, ce sont 280 000 consultations de psychologues pour 100 000 assurés qui ont été prises en charge. N’oublions pas que les troubles psychologiques constituent le second motif des arrêts maladie de longue durée (supérieurs à 30 jours).