POUR NE PAS PASSER UNE MINUTE À S’ENNUYER
Fini le porte à porte à l’ancienne ! Le VRP de 2018 dort chez lui presque tous les soirs et trois quart d’entre eux sont en contact directement avec des professionnels, selon une étude menée par l’Observatoire du commercial terrain. Le VRP est un interlocuteur privilégié des responsables de magasins et de grandes surface, à qui il présente les dernières innovations de son entreprise. “On enchaîne les rendez-vous avec les pros, on crée des contacts humains exceptionnels”, indique Francis Humaru, 58.000 kilomètres de route au compteur par an et “pas une minute de (sa) carrière passée à (s)’ennuyer”.
POUR ÊTRE LIBRE, MAIS AVEC UN FILET DE SÉCURITÉ
Surtout, grâce à son statut, le VRP bénéficie tout à la fois d’une immense liberté sur le terrain tout en ayant un salaire fixe sécurisé. 85% d’entre estiment ainsi pouvoir prendre leur propres décisions dans leur organisation, toujours selon l’étude de l’Observatoire du commercial terrain. Le commercial terrain organise ses journées comme il l’entend, fixe ses rendez-vous comme ça l’arrange… Mais n’est pas pour autant lâché dans la nature. En tant que salarié, il touche un salaire minimal tous les mois. Le VRP a aussi droit aux aux congés payés, cotise pour sa retraite, touche des allocations chômages en cas de rupture de contrat, etc. Les VRP ont aussi droit, comme tout le monde, au congé maternité.
COMMERCIAL TERRAIN : POUR ÊTRE AUTONOME SANS ÊTRE SEUL
C’est ce qu’aime particulièrement dans son métier Edouard Bardizvardian, VRP dans les produits d’hygiène. “Je m’organise comme je veux, je suis mon propre patron sur le terrain. Je me sens libre, et ça pour moi, c’est essentiel.” Chez les managers aussi, on comprend la nécessité d’accorder de l’autonomie aux VRP. Ruth Meade-Roux est directrice des Ressources Humaines chez Daniel Féau Immobilier, une agence immobilière de très haut standing. “Nous laissons une très grande autonomie à nos VRP, ils gèrent leur emploi du temps comme ils le souhaitent. Ce qui compte c’est le résultat ! Mais nous ne les abandonnons pas pour autant, nous somme aussi là pour les accompagner, les épauler. C’est un bon équilibre.” Ainsi 70% des VRP estiment pouvoir compter sur leur supérieur hiérarchique.
POUR ÊTRE MOTEUR AU SEIN DE SON ENTREPRISE
Car les managers le savent, les VRP sont un élément essentiel au développement de l’entreprise. “Sans nos VRP, la société n’existerait pas”, résume Ruth Meade-Roux, dont l’entreprise emploie une centaine de commerciaux terrain. Ambassadeur du produit et levier de développement de l’entreprise, le VRP possède un rôle hautement stratégique. En effet, à quoi bon produire si personne n’achète ? “Le VRP vit à l’extérieur de l’entreprise tout en étant son moteur”, renchérit Serge Desenfants, 35 ans de métier derrière lui. “C’est ce qui fait que ce métier est très gratifiant, poursuit le professionnel. Quand tu appelles ton patron et que tu as conclu une grosse vente, tu te sens un seigneur !” “Quand je fais une affaire, je prends mon pied comme personne”, ajoute Gérard Bianchi, VRP à l’international. Un rôle gratifiant qui explique sûrement le fait que 91% des VRP se sentent bien intégrés dans leur entreprise.
ÊTRE COMMERCIAL TERRAIN POUR TROUVER DU TRAVAIL RAPIDEMENT
Et le meilleur dans tout ça, c’est que le secteur continue de recruter malgré la crise. 24% des entreprises qui emploient déjà des VRP ont l’intention d’en recruter davantage. Toutes les offres sont à retrouver sur la rubrique « emploi » VRP Info ou sur le groupe Linkedin des VRP, VRP-Connect.